À compter du 1er janvier 2026, la méthode de calcul du Diagnostic de performance énergétique évolue pour corriger une inégalité entre les différentes énergies de chauffage. Le coefficient appliqué à l’électricité sera abaissé en cohérence avec la valeur européenne actualisée. Cette mise à jour permettra de refléter plus fidèlement le caractère décarboné du mix électrique français.
Pourquoi un nouveau DPE en 2026 ?
Le Diagnostic de performance énergétique (DPE) évolue à partir du 1er janvier 2026. Cette mise à jour, qui fait suite à l’arrêté publié le 26 août 2024, vise à mettre fin à une inégalité persistante entre les logements chauffés au gaz ou au fioul et ceux chauffés à l’électricité.
Jusqu’à aujourd’hui, le DPE appliquait un coefficient de conversion de l’électricité particulièrement défavorable (2,3 kWh d’énergie primaire pour 1 kWh consommé). La valeur européenne actualisée étant de 1,9, la France aligne désormais sa méthode sur cette norme.
Ce changement intervient dans un contexte où la loi Climat & Résilience impose une réduction progressive des consommations énergétiques du parc immobilier, et où les passoires thermiques doivent être rénovées ou retirées du marché locatif.
Ce qui change dans le DPE en 2026
La réforme du DPE 2026 n’est pas une refonte complète, mais un ajustement de la pondération appliquée à l’électricité.
Nouveau coefficient pour le calcul du DPE dès 2026
Cette mise à jour concerne exclusivement le traitement de l’électricité dans la méthode de calcul. Avec un coefficient abaissé à 1,9, les consommations en énergie primaire des logements chauffés à l’électricité apparaîtront mécaniquement plus faibles.
Un saut de classe énergétique possible pour les logements concernés
De nombreux biens aujourd’hui classés E, voire D, pourraient ainsi gagner une étiquette, en particulier les logements récents, bien isolés, ou de petite surface. Les systèmes électriques les plus performants (ceux qui limitent les déperditions et adaptent précisément leur puissance) bénéficieront pleinement de ce recalcul.
En d’autres termes, 2026 marque la fin d’une sous-évaluation structurelle du chauffage électrique, sans changer les obligations réglementaires ni les principes fondamentaux du DPE.
Ce qui ne change pas après 2026
Malgré ce nouvel ajustement, la structure et les principes du DPE restent strictement identiques.
La méthode 3CL reste la base du diagnostic
La méthode repose toujours sur le calcul 3CL (Consommation Conventionnelle des Logements). Les 5 usages pris en compte ne changent pas non plus : le chauffage, l’eau chaude sanitaire, la climatisation, l’éclairage et les auxiliaires (ventilation, pompes…).
Les étiquettes énergie et climat restent identiques
Les étiquettes énergie et climat (A à G) restent déterminées sur la base de deux critères : la consommation d’énergie primaire et les émissions de gaz à effet de serre.
Les obligations réglementaires restent les mêmes
L’ajustement du DPE ne s’accompagne pas d’une toute nouvelle réglementation en 2026. Les obligations réglementaires qui encadrent le diagnostic (validité de 10 ans, opposabilité, obligation lors de la vente ou de la location, interdiction progressive des logements classés G, F puis E) ne sont pas concernées par la modification du DPE 2026.
Quels impacts pour le chauffage électrique en 2026 ?
Avec le nouveau coefficient du DPE 2026, le chauffage électrique ne devient pas mieux noté par principe, mais évalué plus justement au regard de sa performance réelle et de son impact climatique. Les systèmes permettant une consommation maîtrisée, capables de réagir rapidement aux apports gratuits ou de limiter les pertes, seront désormais mieux reflétés dans la notation.
Cette évolution donne un avantage réel aux solutions électriques performantes, en particulier dans les logements où l'isolation est correcte ou en cours d’amélioration. Le DPE reflétera enfin les écarts de performance visibles entre les anciens convecteurs à forte inertie, les panneaux rayonnants efficaces ou d’autres systèmes plus avancés.
DPE 2026 : en quoi les plinthes chauffantes Ecomatic sont alignées avec la nouvelle méthode ?
L’abaissement du coefficient d’énergie primaire est particulièrement favorable aux systèmes qui utilisent l’électricité de manière optimisée. Les plinthes chauffantes Ecomatic s’inscrivent précisément dans cette logique.
Une diminution mesurable des besoins énergétiques
Leur fonctionnement par rayonnement périphérique chauffe les parois, ce qui améliore la température ressentie et permet d’abaisser la consigne réelle. Les parois chauffées jusqu’à 1,40 mètre de hauteur limitent les déperditions et réduisent les besoins énergétiques, notamment dans les pièces où les murs extérieurs constituent une surface importante.
La faible inertie du système permet une montée en température rapide, évite les cycles de surchauffe et exploite automatiquement les apports solaires ou internes. Ces caractéristiques se traduisent par une consommation maîtrisée, mieux prise en compte par le nouveau DPE 2026.
Une solution idéale en rénovation
En rénovation, la plinthe chauffante constitue également un atout, car elle s’installe sans travaux structurels, sans modifier l’enveloppe, sans déplacer les réseaux, tout en améliorant le confort thermique du logement. Dans les biens électriques déjà proches d’un changement d’étiquette, ce type d’émetteur peut contribuer à franchir un seuil sans engager d’isolation lourde.
Comment préparer son DPE avant 2026 ?
Même si la méthode évolue, la préparation du DPE reste identique. Le propriétaire doit vérifier la surface habitable déclarée, la liste des équipements réels présents dans le logement et la cohérence des énergies utilisées. Une erreur sur la surface habitable ou le type d’appareils peut modifier significativement le résultat final.
La constitution du dossier est également déterminante. Les factures d’installation des équipements, les notices techniques, les certificats de performances, les preuves de travaux d’isolation ou de ventilation, ainsi que les contrats d’entretien, permettent au diagnostiqueur d’éviter les hypothèses par défaut (souvent défavorables !). Une installation récente non documentée peut, par exemple, être modélisée comme un « équipement ancien », ce qui modifie la note.
Enfin, un bon entretien des équipements, un réglage correct des températures de consigne et la vérification du bon fonctionnement de la ventilation améliorent la cohérence entre l’usage réel du logement et sa modélisation dans le diagnostic.
FAQ : Comprendre le nouveau DPE 2026
Le DPE 2026 va-t-il améliorer ma note ?
Oui, si votre logement est chauffé à l’électricité et possède des équipements performants.
Le chauffage électrique sera-t-il favorisé ?
Il ne sera pas favorisé, mais correctement évalué grâce au nouveau coefficient.
Dois-je changer d’équipement de chauffage avant 2026 ?
Pas obligatoirement. Mais installer des émetteurs de chaleur électriques plus performants peut contribuer au saut de classe énergétique dans le DPE 2026.
Pourquoi l’électricité est-elle réévaluée par le DPE 2026 ?
Parce que le mix électrique français est largement décarboné et que l'ancien coefficient ne reflétait pas cette réalité.
